... elle qui en a eu bien peu. Pour l'avoir perdue trop tôt, je n'en ai pas moins gardé le souvenir de ses gestes dans le quotidien, entièrement voués au bien-être de sa famille. J'aime me souvenir d'elle dans ces gestes-là, qui m'ont tant appris, sans mots inutiles, ces mêmes gestes que, parfois, je perpétue pour le bonheur de ceux qui m'entourent. Tout simplement.
Bienvenue chez moi, à vous, explorateurs du net.
Ici tout est souvent improvisé, un peu sens dessus dessous, un peu comme dans mon esprit, ma maison, ma vie, ma devise étant "pas de regrets de ce qui n'a pas été, heureux de ce qui est, et toujours curieux de ce qui sera", et ma seule constante étant le plaisir des mots jusque dans les maux.
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Ce blog a été ouvert au public le 1er mai 2011 -

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dimanche 25 décembre 2011

joyeux noël et premiers voeux de ce blog

Joyeux Noël à vous tous qui passerez par là aujourd'hui !
En ces temps de belles fêtes pour beaucoup,
pensons à ceux qui ne vivent que d'espérance infinie,
faisons tout ce que nous pouvons de nos atouts
pour que leur attente ne soit pas toujours vaine.
Dans la volonté de sauver nos âmes encore humaines
ne passons pas à côté de l'essentiel dans la vie des autres
veillons à ne pas laisser s'éteindre notre sens du partage,
pour que chacun puisse trouver une place comme la nôtre
celle où nous aimons vivre avec un ciel clair sans nuages...

Je dédie les premiers voeux de ce blog
à la mémoire de ma mère, si généreuse dans sa vie

lundi 12 décembre 2011

photos de soirs pour une soif d'eau, ici et ailleurs...

La lune était belle au-dessus de la Seine, samedi soir. J'ai pris quelques photos en allant à un rendez-vous bière-moules-frites. En traversant le pont Saint-Michel pour rejoindre la place du Châtelet, j'ai vu au loin l'hôtel de ville illuminé pour les fêtes. Quand j'habitais à côté, je ne faisais jamais attention à ce genre de détail... On prépare Noël beaucoup trop tôt, cela fait perdre de la magie à cette fête qui peut être somptueuse dans certaines traditions. Du vivant du père d'Oli, on passait parfois les fêtes dans le Jura, souvent la neige était au rendez-vous. La grande cheminée de l'ancienne ferme restaurée, après dépose pierre par pierre de la bâtisse louée aux paysans du temps des arrières grands-parents, puis remontage dans les règles de l'art par un artisan spécialisé dans la réhabilitation des bâtiments anciens, n'était pas de trop pour nous réchauffer après nos promenades dans cette région, appelée aussi "la petite Sibérie" où, parfois, en hiver, la température descend jusqu'à -40°... Finalement, je n'aime la moyenne montagne qu'en hiver, même si ne je suis pas une fan du ski de fond, ni même, d'ailleurs, du ski alpin, je n'ai plus chaussé de ski depuis bien longtemps. La mer, la mer, encore la mer, sans être une sportive aquatique non plus, je ne m'en lasse pas, de ses mouvements incessants... La campagne me semble par trop statique. Bien que le passage d'une saison à l'autre y soit fort spectaculaire, je m'y ennuie vite... Je crois que j'ai besoin de savoir l'eau à proximité de moi pour me sentir bien...
 
Quel que soit l'endroit, mes pas me mènent toujours au bord de l'eau, comme un besoin inconscient, un recroquevillement sur moi-même, l'espoir impossible de retourner dans l'eau de la vie dans le ventre de ma mère...
L'eau de la Seine, aujourd'hui, l'eau du Rhin, hier (ci-desssous, Strasbourg)

L'eau de la Manche, demain, celle qui vient lécher la maison de Maria les soirs de grande tempête, celle vers laquelle mon regard se tourne inlassablement, matin et soir...

  

jeudi 8 décembre 2011

souvenir du jour (neige)

Ce plaqueminer(*) m'émerveille chaque
année en cette saison...

cliquer ICI, pour le plaisir des yeux !
Je me demande si je ne préfère pas la neige au temps de ch... qu'on a en ce moment ! Le matin, j'ai du mal à me lever, il fait sombre et humide, on a la même lumière, ou plutôt la même absence de lumière toute la journée, brrr... Pas joli, ni encourageant, pour mettre le nez dehors. Or, il y a de jolies photos à faire : hier, en passant en taxi le long des quais, j'ai été surprise par le contraste entre le ciel très sombre, presque noir, et les mouettes en mouvement au-dessus de la Seine. Certaines volaient assez bas au-dessus de l'eau, leurs plumages blancs et gris se fondaient tout en se détachant superbement sur ces fonds ténébreux, de même que la silhouette des arbres tout dépouillés laissant apparaître leurs branches et troncs clairs et blancs pour quelques-uns... Les façades monochromes des monuments prenaient de même beaucoup de relief avec cette lumière saturée qui enveloppait toute la ville. Malheureusement, je n'avais pas d'appareil sur moi..., cela aurait bien valu bien une balade clic-clac ! Voilà, ça m'apprendra à être défaitiste ! En fait, je n'ai pas le réflexe photo sur mon téléphone portable, qui donne des résultats pourtant assez satisfaisants... Mais quelquefois, j'aime bien oublier l'appareil, juste pour prendre le temps de contempler, sans intermédiaire, j'ai remarqué que cela tronquait parfois les impressions, de faire une fixation sur les photos...
Ce même plaqueminier, sous la neige,
l'année dernière, à la même date,
à la même heure...
L'année dernière, au même moment, je m'en donnais à coeur joie, de prendre Paris sous la neige, une bonne journée de récréation dans laquelle j'avais même pu entraîner Oli, sans  qu'il ne résistât trop longtemps ! On en garde encore un souvenir vivant, de cette pagaille en plein centre ville, et c'est là qu'on se dit qu'on a bien de la chance de pouvoir se passer de voiture dans la capitale. Espérons que notre service public des transports ne va pas se détériorer comme la poste, où certains jours les scènes sont assez ubuesques... Hier, je me suis arraché les cheveux devant une machine pour envoyer une LRAR, tout ça devant les yeux de merlan frit d'un employé qui se tournait les pouces en attendant que j'aie fini, pour enfin me la prendre des mains et faire son boulot d'envoyeur, c'est-à-dire le mettre dans le panier correspondant !!!
(*) Le plaqueminier donne des fruits comestibles, appelés kakis. En ce moment, j'en fait une bonne cure,  nature, c'est bon pour le régime, et si d'aucuns trouvent son goût assez fade, sa saveur très subtile me plaît. Parfois, je le découpe en tranches et l'assaisonne de... sel et poivre ou de piment d'Espelette ! Ceux que je préfère sont les Persimon, en provenance d'Espagne, une variété désormais facile à manger, il n'y a plus besoin d'attendre qu'ils soient très mûrs, voire blettes ou déliquescents, ils ne sont plus âcres du tout. Auparavant, seule la variété Sharon (en provenance d'Israël) permettait de les manger crus encore fermes, sans attendre le blettissement.