... elle qui en a eu bien peu. Pour l'avoir perdue trop tôt, je n'en ai pas moins gardé le souvenir de ses gestes dans le quotidien, entièrement voués au bien-être de sa famille. J'aime me souvenir d'elle dans ces gestes-là, qui m'ont tant appris, sans mots inutiles, ces mêmes gestes que, parfois, je perpétue pour le bonheur de ceux qui m'entourent. Tout simplement.
Bienvenue chez moi, à vous, explorateurs du net.
Ici tout est souvent improvisé, un peu sens dessus dessous, un peu comme dans mon esprit, ma maison, ma vie, ma devise étant "pas de regrets de ce qui n'a pas été, heureux de ce qui est, et toujours curieux de ce qui sera", et ma seule constante étant le plaisir des mots jusque dans les maux.
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mercredi 29 juin 2011

chaud, ou la sophrologie et moi

Mardi 26 juin, il fait encore chaud ! Ca dure depuis trois jours ! Ce n'est pas un scoop, juste un pic qui me picote ! Vite, vite, à défaut de pouvoir faire, en plein coeur de Paris, comme cette belle dame aux seins marmoréens, vite, vite, un taxi pour rentrer très vite, même pas le courage de me propulser du Pont-Neuf jusqu'à la boutique Mariage Frères au Carrousel du Louvre pour faire ma provision de thés, ce sera pour une autre fois... Quelle idée de mettre le nez dehors par une chaleur pareille ! Vite, vite, que je retrouve ma baignoire d'eau froide ! Zut, circulation dense..., ça bouchonne, ça klaxonne de partout, comme si cela allait changer quelque chose, à part faire péter les plombs à quelques-uns chez qui la température est déjà très élevée ! Moi, je ne suis pas énervée du tout, pas du tout, mais je vais devenir folle, au milieu de ces gens à moitié à poil, suant et transpirant tout ce qu'ils peuvent, avec leurs valoches à roulettes qui font du bruit, à attendre un taxi comme moi, tiens, pardi ! Ben oui, c'est déjà les grandes vacances pour nombre d'entre nous, vous plutôt car, à entendre les copines, je suis en vacances toute l'année... Ah, cruel sort que de travailler à domicile, aucune reconnaissance de personne, même pas de soi-même, quand j'arrive encore à culpabiliser d'aller sur les blogs au lieu de m'atteler à sur mes relectures...
C'est vrai que je devais être dans ma Bretagne depuis au moins une semaine ! Mais pourquoi, alors que je suis toujours hyper contente d'arriver dans ma maison au bout du chemin à la mer, ai-je tant de mal à faire la valoche et à quitter ma ville préférée ? Divan, siouplé !
Chaud, chaud... Toujours pas un taxi de libre, tous en train de foncer tête sur le capot vers les gares... Reste le bus, voilà un 63, et il n'est pas même pas plein à craquer, est-ce possible ? Mais qu'est-ce qu'ils sont c... les gens, alors qu'on lit "bus climatisé, ne pas ouvrir les fenêtres", tout n'est que courant d'air... chaud, c'est très malin ! Et ce gros plein de bière, avec toutes les places qu'il y a, il faut qu'il se colle à moi, avec ses grosses cuisses poilues où dégouline son gros bide, et me voilà, à plein tarif, avec les fesses coincées sur un demi-siège ! Noooon, je ne suis pas méchante, mais la chaleur, ça me rend dingue !!! C'est grave, docteur ? Mais non, mais non, tout n'est qu'une question de contrôle. Ah oui, s'il fait 30° dehors, vous pensez que je peux contrôler la sensation de chaleur en persuadant mon corps qu'il ne fait que 15° ?... Oui, c'est cela même, docteur..., je vais essayer la sophrologie (*), puisque vous le préconisez... Pfff...
La valise, sortie depuis une semaine,
mais toujours non remplie !
Ouf, enfin chez moi, il est 16 h et je n'ai pas encore déjeuné ! Même pas faim ! Vite, vite, une douche froide avant tout. L'avantage de cette maison, on peut y trouver une température pour tous les goûts ! Oli, à qui la chaleur ne fait pas peur après avoir transité par Djibouti à 60° à l'ombre plusieurs fois dans son enfance, ne quitte pas les combles (30° !) où il a ses aises pour étaler ses collections diverses et variées au milieu de ses dossiers, à l'étage au-dessous (26°) j'ai mon bureau, mais en ce moment, je préfère me réfugier au rez-de-chaussée, un étage qu'on occupe peu (23° quand même), et si je m'écoutais, je ferais atterrir bureau et lit au sous-sol (20°, quel bonheur, la température d'été idéale pour moi à Paris !). Et même s'il ne faisait que 18° en juillet-août, cela me conviendrait parfaitement ! C'est grave, docteur ? Pas vraiment, mais cette panique à la chaleur commence à m'inquiéter sérieusement... Quand je pense aux années où je passais mon temps dans le Midi, en Corse, ou encore en Italie, en Crète, au Maroc..., même en plein mois d'août, sans problème aucun, sans cependant jamais être une adepte des ultraviolets (j'ai toujours tenu à ma peau, moi !). Désormais, ça promet, entre un qui adore le soleil, et une qui le fuit comme le diable... Tiens, une randonnée en Norvège, c'est pas mal comme idée, non ? Non...
Bon, allez, je vais quand même les faire, les bagages, si la Miss veut bien me rendre la valoche, mais avec son air hagard, je me demande si elle n'est pas plus folle que moi dès qu'il fait chaud, on est loin des températures de sa Bretagne de naissance ! Elle est marrante, cette chatte, au début de sa vie avec nous, dès qu'elle voyait la valise, elle était toute excitée et faisait des sauts de cabri d'une pièce à l'autre, en miaulant, mais maintenant, elle est plutôt désarçonnée par le fait qu'on la sort sans partir tout de suite, il nous arrive même de la ranger sans partir après qu'elle a traîné au milieu du salon pendant une semaine ! Je suis une nullosse, même pas capable de partir en vacances à temps, ni de donner des repères à mon chat...
Fais voir tes chicots, Chipie !

Ah, voilà, je me souviens maintenant, pourquoi on n'y est pas, dans notre Bretagne (toutes les excuses sont bonnes pour rester auprès de mon Paris chéri, mais chut !). Allez Chipie, montre tes chicots ? Hou la la, un détartrage s'imposait assurément. Et je préfère le faire avant de partir, surtout avant que le véto ne parte en congé, sinon ni vu, ni connu, son cabinet est capable de me l'envoyer à l'école vétérinaire comme cobaye sans rien me dire... Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, elle est très bien cette école, mais j'aime bien savoir entre les mains de qui je confie ma chère tête poilue !

Au fait, mais qu'est-ce qu'on mange ce soir - un clin d'oeil à Hélène(Cannes), dont le blog gourmand est d'une générosité sans pareille à tous points de vue) ? Hein, manger ? Par cette chaleur ?!!! A boire, à boire, à boire... de l'eau, bien sûr ! Vous pensez bien qu'avec cette chaleur, ma cuisine est en grève ! Je suis dans ma période pain aux champignons, mais le four est fermé depuis dimanche pour cause de chaleur, alors je publierai ultérieurement la recette, quand j'aurai pris de photos ! En attendant, je vous fais patienter avec cette coupe glacée que j'aime bien faire à la saison des framboises. La recette, très simple, rapide et sans cuisson, figurait, je crois, sur l'autre blog, mais, entre-temps, j'ai remplacé la crème fraîche par le mascarpone, dont je préfère l'onctuosité et le côté moins aigre.
INGREDIENTS pour 4p :
8 oeufs jaunes et blancs séparés,
6 càs sucre cristallisé
2 càs sucre glace (à ajouter au moment du montage des blancs en neige pour la raffermir un maximum)
1 sachet de sucre vanillé,
500g mascarpone,
framboises, myrtilles (facultatif, mais c'est beau !).
PREPARATION (20mn + 4h au freezer ou congel.) :
battre les jaunes d'oeufs avec le sucre cristallisé jusqu'à blanchiment,
ajouter le sucre vanillé, puis le mascarpone, bien mélanger,
monter les blancs en neige et ajouter à l'autre appareil,
bien mélanger,
répartir dans les coupes ou dans un récipient,
mettre au congel au moins 4h,
au moment de servir, ajouter les framboises et les myrtilles.

Sur ce, je m'en vais en manger une coupe dans ma baignoire, en écoutant un peu, beaucoup de musique ! C'est gratuit et tout aussi, voire plus efficace qu'une séance de sophrologie, pour la femme de peu de foi que je suis ! Ben oui, quand mon corps me picote parce que j'ai chaud, j'ai beau dire à ma conscience qu'il n'y a pas de raison émergente que cela soit ainsi, je ne vois pas de différence entre le moment où je m'en persuade jusqu'à l'instant où la chaleur retombe de 30° à 20° !!! Relax, Colibri... Oui, oui, je suis toujours relax, un max !
(*) Considérée comme une version modernisée de l'hypnose, la sophrologie est basée sur des exercices de respiration, de relaxation, de mouvements et de visualisations. Elle favorise le bien être physique et mental, en permettant, grâce à un travail, individuel ou en groupe, sur les mots (les maux, chez moi !!!) et les images émergentes, de mettre en évidence la cause de nos tensions ou blocages pour les dépasser. Ce n'est pas en soi une psychothérapie, plutôt un outil pédagogique, thérapeutique et prophylactique. Le fondateur de la méthode est Alphonso Caycedo, Colombie (1928).

lundi 20 juin 2011

zeb et moi, entre quatre yeux !

c'est chez Zeb pour ceux qui connaissent son blog ! Ce billet est le plus court de l'histoire de tous mes blogs réunis, à ce jour, hi hi. Je le dédicace à Yann (http://www.espacegraphique.com/blog) pour le rassurer : Twitter, moi jamais !!!

jeudi 16 juin 2011

une petite recette presque sauvage

boulettes calamar-consoude
... si ça vous tente, c'est ICI ! Bon appétit !
Cela étant, si vous n'avez pas de consoude dans votre jardin (c'est une plante couramment cultivée maintenant dans les potagers depuis qu'on l'a réhabilitée) ou sous la main, on peut la remplacer par n'importe quelle plante aromatique, l'aneth convenant parfaitement à cette recette, son association avec tout poisson étant toujours des plus heureuse(s). La coriandre et la menthe aussi font un mariage idéal avec ce cétacé.
J'adore le calamar. Pour vaincre la réticence de beaucoup devant soi-disant sa texture caoutchouteuse (il faut reconnaître que sa cuisson est assez délicate : pas assez cuit il est trop croquant ou dur, trop cuit il devient élastique...), j'en fais souvent des boulettes, avec un hachis plus ou moins gros, parfois même très très fin, ainsi il passe très bien car on a le goût sans avoir à craindre une texture désagréable en cas de degré de cuisson imparfait. Pour ma part, lorsque je fais des boulettes (si, si, cela m'arrive !!!), je préfère un hachis gros car j'aime bien garder de la "mâche" aux aliments.
  
 Ça y est, vous avez vu, j'ai appris à faire des billets très très courts !!!

mardi 7 juin 2011

noiraude et ses pitichats

Noiraude, une très jeune maman chatte de la "tribu du bois"
Pour le texte, c'est sur le blog de Zeb (quelqu'un peut me dire comment on copie un billet d'un blog à l'autre, ce serait plus simple, n'est-il pas, que de vous faire faire des allers-venues, vous allez dire que je suis nulle et fatigante ?! Merci tout plein à qui de droit !). C'était bien la peine que je crée un blog unique pour me simplifier la vie, hein !!! En fait, je l'avoue, je ne crois plus que c'était une bonne idée, la plupart de mes lecteurs préférent les anciennes versions. Et moi, la bouille de mon Bubul me manque sur ce blog quand je parle de chats ! Ciao, ciao, je vais réfléchir à cette valse hésitation quand j'aurai le temps, c'est-à-dire pas demain la veille ! 

jeudi 2 juin 2011

je hais roland garros (par chipie, l'inspectrice des travaux de jardinage finis)

Aaaargh, c'est la période que je déteste le plus dans cette maison, où plus rien ne va, ni son travail parce que, je ne voudrais pas dire, mais regarder le tennis d'un oeil et demi en faisant, avec le dernier demi-oeil, des relectures et des corrections de textes souvent écrits dans le style "moi tarzan, toi jane", ça peut donner toutes sortes d'autres styles du genre ce dont auquel vous pouvez penser ! Bien qu'ELLE n'y joue plus depuis belle lurette, notamment depuis qu'elle a mis HS son partenaire préféré, son grand blond, en lui infligeant une rupture totale du talon d'Achille et plus de trois mois de plâtre pendant lesquels le pauvre homme était alors relégué au plan d'un meuble encombrant qui gêne et qu'on (nous, les chats... et ELLE aussi !!!) bousculait sans ménagement dans le couloir au risque de faire valdinguer ses béquilles (et celui qui les déplaçaient !), ce tournoi qui se joue sur sa surface de prédilection, reste son préféré du grand chelem... Alors, sans cafter, c'est vraiment le service minimum pendant quinze jours, la bière coule à volonté et les sandwiches passent sous mon nez pas très alléché, fini les petits plats dans les grands, suspension sine die des invitations à demeure ou à l'extérieur. On ne vit plus qu'à l'heure de Roland Garros, avant  et pendant chaque match (c'est mieux que de phosphorer sur la presse ou la politique caniveau) ! Ouf, heureusement que ça se termine dimanche, qu'on puisse avoir droit à une nourriture correcte dans la baraque, parce que, en attendant, la pâté et les croquettes, j'en ai ras-le-bol. Du poulet, du poulet, rôti, bien croustillant à l'extérieur pour eux, et bien moelleux à l'intérieur pour moi ! Si ça devait durer, je fais mon baluchon et je retourne dans ma Bretagne, au moins il y a des mulots à se mettre sous la dent et plein de petits oisillons tout frais (aïe, aïe, aïe, ELLE me tire les oreilles en hurlant "Non, non, vilaine Chipie !"). Allez, pendant qu'ELLE est vissée devant Nadal/Soderling, je vous emmène visiter mon jardin préféré et je vous commente les derniers travaux d'Hercule, euh... de Colibri, pour réparer les dégâts du jardinier !
D'habitude, quand j'arrive en cette saison, je n'ose même pas sortir de la voiture, les mauvaises herbes ayant tout envahi jusqu'à une hauteur de plus de un mètre ! Là, c'est impec., je peux filer droit à mon endroit préféré pour vérifier que tout est en ordre...
Colibri : "Après cinq cents km, je suis épatée par sa forme et j'adore son pas décidé, elle est trop sympa, cette Chipie que j'ai adoptée à plus d'un an !"
Tiens, tiens, tiens, quelqu'un aurait-il occupé mon territoire pendant mon absence... Oh, ça sent des odeurs bizarres, il va falloir inspecter tout cela de près...
Colibri : "Pendant le séjour, j'ai effectivement vu deux chats rôder autour de la maison, un peu surpris de notre présence. Chipie n'a pas arrêté de gronder comme un chien... Mais il n'y a jamais eu de bagarre. Je pense que c'étaient des mâles et que, bien qu'opérée, elle était un peu en chaleur...".

Alors, Colibri, tu le gardes ou non, ce rosier liane qui a envahi la terrasse et qui m'empêche d'entrer par la fenêtre ? 
Colibri : "J'avais acheté ce rosier liane en racines nues, étiqueté comme étant... rouge !!! Il a été planté, a poussé, commencé à fleurir... couleur abricot ! Mais les fleurs fanent vite pour devenir blanchâtres... L'hiver dernier, j'avais envisagé de l'enlever ce printemps, mais il semble qu'il m'ait entendue : il a poussé de plus d'un mètre entre l'hiver dernier et aujourd'hui, a pris beaucoup d'ampleur, a envahi la terrasse puisque, destiné à être éliminé, il n'était pas encore aidé à grimper correctement, et sa couleur est devenue un peu plus soutenue... De toute façon, impossible de l'enlever maintenant que la terrasse en composite a été installée, à moins de tout faire démonter ! Sauvé ! Finalement, il n'est pas si vilain que cela... Quelques heures de travail plus tard, et voilà la Chipie satisfaite (elle aime bien rentrer par la fenêtre, même quand la porte est grande ouverte !)."

  
Ça me va. Voyons voir le reste... Dis-moi, Colibri, je te connais, dès que tu auras un sécateur en main... tu ne vas pas dégager toutes mes cachettes, hein ? Ce coin-là me paraît parfait : le millepertuis taillé très court en février a bien repoussé, le laurier portugais a juste besoin d'une petite coupe d'entretien... Oh la vache, le genêt balai a pris au moins un mètre de plus, et il fait beaucoup d'ombre aux agapanthes... Je sens qu'il va passer à une coupe plus que sévère !

Colibri : "Eh oui, ma Chipie, j'aurais dû l'enlever dès qu'il avait germé, ce n'était pas sa place... Il faut vraiment que je le rase, mes agapanthes ne vont pas fleurir sans soleil. Je n'aime pas couper les arbustes qui ont bien poussé, mais tant pis !".

Une bonne taille plus tard, et voilà le travail ! M'est avis qu'une sanction aussi radicale à ce stade de végétation ne laisse acune chance à la plante, on verra... Mais, Colibri, je ne peux pas me planquer derrière les agapanthes, tu sais bien que ce jardin devant est ma place stratégique : à gauche, j'entends les petits oiseaux en train de me narguer, à droite, je capte l'odeur de mulots tout frais et bien craquants sous la dent...

 
Bon, ce n'est pas tout de rêvasser à des chasses miraculeuses, et à part cette platebande nettoyée à replanter mais où les mauvaises herbes ont repoussé, il faut maintenant
partir...

... inspecter le jardin derrière...


   
Hou la la, tout est monstrueux de part et d'autre de la terrasse ! Le lilas a doublé de volume, le weigelia (ruby), pourtant bien ratiboisé l'hiver dernier, est redevenu aussi grand qu'avant, quant au genêt cytise (jaune), je n'en parle même pas, c'est mon perchoir favori et mon tremplin pour sauter chez le voisin, mais Colibri le coupe tous les ans très court, il le supporte bien. Le buddleia, lui, se dresse au-dessus des hortensias, on le coupe très court aussi mais il fait aussitôt des branches d'au moins cinq mètres, merci pour les papillons qui adorent son odeur de miel en saison ! Nous aussi !
Colibri : "Bon, Chipie, ma jolie, tu me redonnes la parole, maintenant, tu reviendras après les plantations faire ton inspection, d'accord, parce que tu ne vas pas aimer du tout la suite, je vais jouer de la bêche, de la fourche et, surtout, du jet d'eau pendant quelques jours ! A part l'entretien des allées, outre le jardin devant, ce coin du jardin arrière a été le seul que le jardinier n'a pas eu instruction de toucher. Ce rosier aussi a été ma désespérance pendant un moment : planté il y a cinq ans, il végétait complètement, me donnant une ou deux roses par an sur une tige toute grêle. En février dernier, j'avais prévu de l'enlever aussi. Or, à mon retour, miracle, une grosse branche traînait par terre avec plein de boutons magnifiques. Il a dû m'entendre et n'a pas voulu se laisser éliminer comme ça sans autre forme de procès !!! Tant mieux, son parfum, un peu entêtant et rappelant beaucoup l'odeur des roses anciennes, est très enivrant ! Je l'ai redressé et lui ai mis un tuteur. Entre mon arrivée et mon départ, il avait bien fleuri, il a en tout cas gagné sa place au jardin ! A son pied, quelques lysimiaques ont germé et se sont installés (vivaces).


 
... sinon, tout le reste de ce jardin arrière de la première maison a dû être replanté, sauf les arbres, presque entièrement :
Les bandes latérales et le bout du jardin arrière (après le massacre à la tronçonneuse de mon laurier-sauce en fond par le jardinier ! - je n'avais pas encore acheté la deuxième propriété à l'époque où ces plantations ont été faites, sinon je n'aurais pas masqué cet endroit-là avec des arbres, mais je répugne maintenant à enlever ces végétaux qui ont presque dix ans et qui ont bien poussé, même s'ils mangent un peu de lumière à la nouvelle crèche (grange), que je transformerai sans doute en bureau plus tard...) ont été préparés avec de la bonne terre, je n'ai pas eu de mal à faire les trous de plantation. Mais c'était un peu difficile de tout agencer en peu de temps, je n'avais plus que trois jours devant moi, et je n'avais pas fait de plans ni de listes, de toutes façons, c'est toujours comme ça, ici, on n'a jamais trop de temps devant soi, il faut faire vite, composer avec les horaires d'ouverture des magasins qui ferment entre midi et deux, courir de l'un à l'autre car on ne trouve pas tout au même endroit, bref, il faut se départir de ses habitudes parisiennes où on tout à portée de main à n'importe quelle heure, un réflexe dont on a du mal à se défaire !

      
Photo de gauche, c'est l'espace malencontreusement dégarni de mes vieux rugosas de plus de 1,5m qui auraient dû fleurir en ce moment. J'y ai replanté (v. mémo de plantations) - Photo de droite, c'est un endroit très venté et assez ombragé qui ne reçoit que le soleil du soir, j'ai fait enlever les vieilles souches d'escallonia et de lavatères, j'ai regarni avec surtout des rhododendrons bleus.


Sur le côté droit, j'avais tout fait enlever : les casseilliers, les groseilliers, la menthe qui avait tout envahi, l'énorme escallonia qui écrasait tout. Mon souci à cet endroit est de masquer cet horrible mur mitoyen (*) en parpaings ainsi que l'espèce d'atelier-poulailler édifiés par l'ancien voisin (les goûts et les couleurs, en plus, il me gâche la vue sur la mer !!!), j'espère que le nouveau va démolir tout ça ! J'ai replanté, à partir du fond, avant l'escalier qui descend vers la deuxième maison, en remontant vers la première maison, en passant par le noisetier qui a aussi atteint une taille considérable (à l'origine, un ami m'avait donné deux "bâtons" !)  jusqu'à la pergola installée depuis l'année dernière...
 
La lunaire monnaie-du-pape (la touffe verte sur la photo de gauche, à côté du rhodo rouge) arrive souvent toute seule dans mon jardin, je l'adore en fleurs, mais contrairement à beaucoup de personnes, je ne l'aime pas du tout en fleurs séchées ! En général, d'ailleurs, je ne supporte pas les fleurs séchées, ni même l'immortelle, et ma manie est même de tailler avant la défloraison complète des plantes, je trouve toujours que ça gâche un parterre, les fleurs fanées, j'y vois quelque chose de morbide... Bon, j'espère que tout cela va pousser très vite car je n'avais plus l'habitude de voir ce vilain mur ! Allons voir ce qui se passe dans le troisième et dernier jardin, qui est en fait une friche que je ne peux pas encore aménager, car il faut d'abord installer l'assainissement. Sauf qu'il paraît que le tout-à-l'égout doit arriver d'ici trois ou quatre ans. Je ne sais pas si je vais me lancer immédiatement dans des frais qui vont peut-être s'avérer inutiles, pour ces maisons que je n'occupe pas encore suffisamment assez dans l'année pour amortir les investissements que je leur accorde... Si c'était à refaire, j'y réfléchirais à deux fois avant de me lancer ainsi dans la restauration de vieux cailloux, ça demande d'y consacrer du temps et de l'argent (en faisant abstraction des soucis, du stress, permanents, engendrés par le fait de devoir de gérer les travaux de loin, pour des résultats souvent désespérants !) sans pouvoir jouir réellement d'une satisfaction... quelconque, faute de temps...
    
A Jürgen, notre nouveau voisin secondaire (encore un étranger, diraient les gens du pays !) qui nous demandaient pourquoi deux maisons, j'ai répondu en riant, une pour Oli, une pour moi et au milieu, la crèche, pour le chat ! Ben oui, la vie à deux, d'accord, mais chacun son espace vital pour y savourer ses plages de solitude choisie...

Finalement, Henri, un ami du coin, a pu passer un coup de tracteur pour faire "propre"... Je lui ai dit de ne rien semer cette année, car c'est quelquefois assez décevant. Quand les semis sortent bien, ça peut donner quelque chose de charmant comme ci-dessous...

... mais parfois, rien ne sort de ce qui est prévu, ou mal et méchamment, comme ci-dessous...

... ce qui est encore un moindre mal : c'est la moutarde des champs, une "sauvage" qui s'invite dans l'espace. Mais qu'à cela ne tienne, elle finira dans mon assiette puisque c'est une excellente plante comestible, au goût un peu piquant de radis, de navet ou de toute autre espèce de la même famille...
Ma hantise, c'est ça...
... un terrain envahi de fougères, de ronce, presque aussi hautes que le pauvre camélia qui, pourtant, mesure au moins 5-6 mètres !!! Quant à l'hortensia qui est à son pied, on n'ignorait même jusqu'à son existence avant de défricher ! Voilà, voilou le résumé de ma semaine de jardinage intensif... Chipie, au lieu de te prendre pour un goret et de te rouler dans la terre, tu peux venir inspecter, maintenant, j'ai fini !"
Hein, qu'est-ce qu'elle raconte ??? Pas moyen de faire la sieste tranquille, pfff... !
Allez, je vous montre mon pommier à griffes, et je vous dis à bientôt !
Colibri : "Ce pommier "royal gala" planté tout petit (il rentrait dans la voiture !), a bien grandi, Chipie adore y faire ses griffes ! Et, malheureusement, il est placé dans l'axe du vent, et je n'ai guère eu l'occasion de manger ses rares fruits jusqu'à présent. C'est la première année, cependant, que je vois autant de pommes... J'espère que le vent et les oiseaux m'en laisseront quelques-unes !" 
Moi, je vous laisse pour aller faire le guet à mon endroit préféré, sous l'érable, il y a plein de nids avec des oisillons dans la haie d'en face ! A bientôt !
Colibri : "Ce billet est en grand différé, puisque, entre-temps, on sait que NADAL a vaincu SODERLING 6-4, 6-1, 7-6 (7/3), ce qui nous met face à un carré des quatre meilleurs mondiaux, ce qui ne s'est produit auparavant qu'à trois reprises depuis l'ère de l'open (1968). Vivement dimanche, bière et sandwiches, pour, je l'espère, une finale NADAL/DJOKOVIC !
Et au moment où je publie, un scoop : une chinoise en finale de Roland Garros pour la première fois !!! NA LI a battu SHARAPOVA (6-4 7-5) qui sort tristement sur une double faute. Vers une finale BARTOLI/NA LI ?"

(*) En réalité, il ne s'agit pas d'un mur mitoyen, j'ai eu du mal à comprendre le système des talus en Bretagne. Il n'y a pas de mitoyenneté sur un talus, il appartient toujours à un seul propriétaire, il faut le savoir quand on achète un fonds, car c'est souvent un sujet qui fâche. J'aurai l'occasion d'en reparler. En l'occurrence, celui-ci appartient à mon ancien voisin, qui y avait édifié ce très vilain mur en parpaings, alors que la plupart du temps les talus, surtout dans ce coin un peu éloigné du bourg, un peu plus "naturels", sont plantés en haies, ce qui est le cas du talus du jardin devant, c'est quand même plus jolis...

mémo des plantations printemps 2011
MAISON I :
- jardin devant (plate-bande droite)
2 hortensias bleus
1 cyste blanche
2 rosiers rouges cœurs jaunes
1 azalée Mollis
- jardin arrière
(côté chemin)
1 hibiscus syriacus "mathilde" (blanc cœur rouge)
5 olearias traversi (persistants pour haie)
2 choysia ternata (persistants à fleurs)
1 rhododendron hybride bleu goldflimmer
2 perovskia atri.blue spire (persistants pour haie)
2 convulvus cneorum (liseron pour bordure)
1 rosier polyantha jaune pur
1 deutzia
1 rosier buisson rouge cœur jaune
1 griseline
1 arbuste persistant à fleurs rouges dont j'ai oublié le nom !
1 ceanothe
1 unedo
(côté mur mitoyen, en partant du fond en remontant vers la maison)
1 rhododendron rouge
1 hortensia grimpant
1 jasmin d'hiver (bouture)
1 hortensia (bouture)
2 fuchsias (bouture)
2 lauriers tins
1 genêt cytise
2 cassissiers
1 groseiller
1 bignone kudian Indian Summer
1 lonicera halliana
3 passiflores coerulea bleue
2 clématite à grandes fleurs bleues
1 clématite Nouvelle Génération anna louise (bleue)
1 rosier à grosses fleurs Honey Dijon
1 rosier golden delight
1 rosier à grosses fleurs Belle époque
1 groseiller jonkheer van tets
1 trachelospernum jasmin étoilé asiaticum persistant
1 rosier à fleurs groupées purple eden
3 cosmos annuels (30-40)
2 deutzia scabra pride of Rochester
MAISON II :
Henri a juste passé le tracteur pour faire propre. On verra bien ce qui va y pousser, mais, d'après les dicotylédons qui sont sortis, je crois bien que ce sera de la moutarde des champs !
MAISON de YB (louée) :
1 bignone Mme Gallen
1 clématite à grandes fleurs violettes The President
3 chèvrefeuilles
3 passiflores