Mardi 26 juin, il fait encore chaud ! Ca dure depuis trois jours ! Ce n'est pas un scoop, juste un pic qui me picote ! Vite, vite, à défaut de pouvoir faire, en plein coeur de Paris, comme cette belle dame aux seins marmoréens, vite, vite, un taxi pour rentrer très vite, même pas le courage de me propulser du Pont-Neuf jusqu'à la boutique Mariage Frères au Carrousel du Louvre pour faire ma provision de thés, ce sera pour une autre fois... Quelle idée de mettre le nez dehors par une chaleur pareille ! Vite, vite, que je retrouve ma baignoire d'eau froide ! Zut, circulation dense..., ça bouchonne, ça klaxonne de partout, comme si cela allait changer quelque chose, à part faire péter les plombs à quelques-uns chez qui la température est déjà très élevée ! Moi, je ne suis pas énervée du tout, pas du tout, mais je vais devenir folle, au milieu de ces gens à moitié à poil, suant et transpirant tout ce qu'ils peuvent, avec leurs valoches à roulettes qui font du bruit, à attendre un taxi comme moi, tiens, pardi ! Ben oui, c'est déjà les grandes vacances pour nombre d'entre nous, vous plutôt car, à entendre les copines, je suis en vacances toute l'année... Ah, cruel sort que de travailler à domicile, aucune reconnaissance de personne, même pas de soi-même, quand j'arrive encore à culpabiliser d'aller sur les blogs au lieu de m'atteler à sur mes relectures...
C'est vrai que je devais être dans ma Bretagne depuis au moins une semaine ! Mais pourquoi, alors que je suis toujours hyper contente d'arriver dans ma maison au bout du chemin à la mer, ai-je tant de mal à faire la valoche et à quitter ma ville préférée ? Divan, siouplé !
Chaud, chaud... Toujours pas un taxi de libre, tous en train de foncer tête sur le capot vers les gares... Reste le bus, voilà un 63, et il n'est pas même pas plein à craquer, est-ce possible ? Mais qu'est-ce qu'ils sont c... les gens, alors qu'on lit "bus climatisé, ne pas ouvrir les fenêtres", tout n'est que courant d'air... chaud, c'est très malin ! Et ce gros plein de bière, avec toutes les places qu'il y a, il faut qu'il se colle à moi, avec ses grosses cuisses poilues où dégouline son gros bide, et me voilà, à plein tarif, avec les fesses coincées sur un demi-siège ! Noooon, je ne suis pas méchante, mais la chaleur, ça me rend dingue !!! C'est grave, docteur ? Mais non, mais non, tout n'est qu'une question de contrôle. Ah oui, s'il fait 30° dehors, vous pensez que je peux contrôler la sensation de chaleur en persuadant mon corps qu'il ne fait que 15° ?... Oui, c'est cela même, docteur..., je vais essayer la sophrologie (*), puisque vous le préconisez... Pfff...
C'est vrai que je devais être dans ma Bretagne depuis au moins une semaine ! Mais pourquoi, alors que je suis toujours hyper contente d'arriver dans ma maison au bout du chemin à la mer, ai-je tant de mal à faire la valoche et à quitter ma ville préférée ? Divan, siouplé !
Chaud, chaud... Toujours pas un taxi de libre, tous en train de foncer tête sur le capot vers les gares... Reste le bus, voilà un 63, et il n'est pas même pas plein à craquer, est-ce possible ? Mais qu'est-ce qu'ils sont c... les gens, alors qu'on lit "bus climatisé, ne pas ouvrir les fenêtres", tout n'est que courant d'air... chaud, c'est très malin ! Et ce gros plein de bière, avec toutes les places qu'il y a, il faut qu'il se colle à moi, avec ses grosses cuisses poilues où dégouline son gros bide, et me voilà, à plein tarif, avec les fesses coincées sur un demi-siège ! Noooon, je ne suis pas méchante, mais la chaleur, ça me rend dingue !!! C'est grave, docteur ? Mais non, mais non, tout n'est qu'une question de contrôle. Ah oui, s'il fait 30° dehors, vous pensez que je peux contrôler la sensation de chaleur en persuadant mon corps qu'il ne fait que 15° ?... Oui, c'est cela même, docteur..., je vais essayer la sophrologie (*), puisque vous le préconisez... Pfff...
La valise, sortie depuis une semaine, mais toujours non remplie ! |
Ouf, enfin chez moi, il est 16 h et je n'ai pas encore déjeuné ! Même pas faim ! Vite, vite, une douche froide avant tout. L'avantage de cette maison, on peut y trouver une température pour tous les goûts ! Oli, à qui la chaleur ne fait pas peur après avoir transité par Djibouti à 60° à l'ombre plusieurs fois dans son enfance, ne quitte pas les combles (30° !) où il a ses aises pour étaler ses collections diverses et variées au milieu de ses dossiers, à l'étage au-dessous (26°) j'ai mon bureau, mais en ce moment, je préfère me réfugier au rez-de-chaussée, un étage qu'on occupe peu (23° quand même), et si je m'écoutais, je ferais atterrir bureau et lit au sous-sol (20°, quel bonheur, la température d'été idéale pour moi à Paris !). Et même s'il ne faisait que 18° en juillet-août, cela me conviendrait parfaitement ! C'est grave, docteur ? Pas vraiment, mais cette panique à la chaleur commence à m'inquiéter sérieusement... Quand je pense aux années où je passais mon temps dans le Midi, en Corse, ou encore en Italie, en Crète, au Maroc..., même en plein mois d'août, sans problème aucun, sans cependant jamais être une adepte des ultraviolets (j'ai toujours tenu à ma peau, moi !). Désormais, ça promet, entre un qui adore le soleil, et une qui le fuit comme le diable... Tiens, une randonnée en Norvège, c'est pas mal comme idée, non ? Non...
Bon, allez, je vais quand même les faire, les bagages, si la Miss veut bien me rendre la valoche, mais avec son air hagard, je me demande si elle n'est pas plus folle que moi dès qu'il fait chaud, on est loin des températures de sa Bretagne de naissance ! Elle est marrante, cette chatte, au début de sa vie avec nous, dès qu'elle voyait la valise, elle était toute excitée et faisait des sauts de cabri d'une pièce à l'autre, en miaulant, mais maintenant, elle est plutôt désarçonnée par le fait qu'on la sort sans partir tout de suite, il nous arrive même de la ranger sans partir après qu'elle a traîné au milieu du salon pendant une semaine ! Je suis une nullosse, même pas capable de partir en vacances à temps, ni de donner des repères à mon chat...
Fais voir tes chicots, Chipie ! |
Ah, voilà, je me souviens maintenant, pourquoi on n'y est pas, dans notre Bretagne (toutes les excuses sont bonnes pour rester auprès de mon Paris chéri, mais chut !). Allez Chipie, montre tes chicots ? Hou la la, un détartrage s'imposait assurément. Et je préfère le faire avant de partir, surtout avant que le véto ne parte en congé, sinon ni vu, ni connu, son cabinet est capable de me l'envoyer à l'école vétérinaire comme cobaye sans rien me dire... Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, elle est très bien cette école, mais j'aime bien savoir entre les mains de qui je confie ma chère tête poilue !
Au fait, mais qu'est-ce qu'on mange ce soir - un clin d'oeil à Hélène(Cannes), dont le blog gourmand est d'une générosité sans pareille à tous points de vue) ? Hein, manger ? Par cette chaleur ?!!! A boire, à boire, à boire... de l'eau, bien sûr ! Vous pensez bien qu'avec cette chaleur, ma cuisine est en grève ! Je suis dans ma période pain aux champignons, mais le four est fermé depuis dimanche pour cause de chaleur, alors je publierai ultérieurement la recette, quand j'aurai pris de photos ! En attendant, je vous fais patienter avec cette coupe glacée que j'aime bien faire à la saison des framboises. La recette, très simple, rapide et sans cuisson, figurait, je crois, sur l'autre blog, mais, entre-temps, j'ai remplacé la crème fraîche par le mascarpone, dont je préfère l'onctuosité et le côté moins aigre.
INGREDIENTS pour 4p :
8 oeufs jaunes et blancs séparés,
6 càs sucre cristallisé
2 càs sucre glace (à ajouter au moment du montage des blancs en neige pour la raffermir un maximum)
1 sachet de sucre vanillé,
500g mascarpone,
framboises, myrtilles (facultatif, mais c'est beau !).
8 oeufs jaunes et blancs séparés,
6 càs sucre cristallisé
2 càs sucre glace (à ajouter au moment du montage des blancs en neige pour la raffermir un maximum)
1 sachet de sucre vanillé,
500g mascarpone,
framboises, myrtilles (facultatif, mais c'est beau !).
PREPARATION (20mn + 4h au freezer ou congel.) :
battre les jaunes d'oeufs avec le sucre cristallisé jusqu'à blanchiment,
ajouter le sucre vanillé, puis le mascarpone, bien mélanger,
monter les blancs en neige et ajouter à l'autre appareil,
bien mélanger,
répartir dans les coupes ou dans un récipient,
mettre au congel au moins 4h,
au moment de servir, ajouter les framboises et les myrtilles.
battre les jaunes d'oeufs avec le sucre cristallisé jusqu'à blanchiment,
ajouter le sucre vanillé, puis le mascarpone, bien mélanger,
monter les blancs en neige et ajouter à l'autre appareil,
bien mélanger,
répartir dans les coupes ou dans un récipient,
mettre au congel au moins 4h,
au moment de servir, ajouter les framboises et les myrtilles.
Sur ce, je m'en vais en manger une coupe dans ma baignoire, en écoutant un peu, beaucoup de musique ! C'est gratuit et tout aussi, voire plus efficace qu'une séance de sophrologie, pour la femme de peu de foi que je suis ! Ben oui, quand mon corps me picote parce que j'ai chaud, j'ai beau dire à ma conscience qu'il n'y a pas de raison émergente que cela soit ainsi, je ne vois pas de différence entre le moment où je m'en persuade jusqu'à l'instant où la chaleur retombe de 30° à 20° !!! Relax, Colibri... Oui, oui, je suis toujours relax, un max !
(*) Considérée comme une version modernisée de l'hypnose, la sophrologie est basée sur des exercices de respiration, de relaxation, de mouvements et de visualisations. Elle favorise le bien être physique et mental, en permettant, grâce à un travail, individuel ou en groupe, sur les mots (les maux, chez moi !!!) et les images émergentes, de mettre en évidence la cause de nos tensions ou blocages pour les dépasser. Ce n'est pas en soi une psychothérapie, plutôt un outil pédagogique, thérapeutique et prophylactique. Le fondateur de la méthode est Alphonso Caycedo, Colombie (1928).