Promenons-nous dans les bois..., en attendant que les griffes de la Chipie repoussent ! |
Que faire, quand un véto pas très malin a profité d'une anesthésie en vue d'un détartrage des dents, et sans vous en référer, pour couper les griffes de votre p'tit fauve alors que vous étiez sur le départ pour la... campagne, sa campagne, où il est né, où il aime gambader, grimper aux arbres, monter sur les toits car c'est plus rigolo de rentrer par les vasistas ou fenêtres que par la porte de la maison alors pourtant qu'elle est toujours grande ouverte pendant la journée, quand ce n'est pas affronter ses congénères pour récupérer son territoire largement occupé pendant son absence ?!! Que faire, "que faire, quand on ne sait pas quoi faire" comme dirait Anna Karina (*), à part piler du poivre et être obligée de revoir son agenda en attendant que "ça repousse" !!! Oui, parce qu'il me l'a dit, le grand maigre à lunettes, "Ce n'est pas grave, ça va repousser" !!! Sauf que, lui, il les a coupées à ras, mais alors à ras, comme je ne l'ai jamais fait, me contentant, lors des séances de manucure de ma tête poilue à lui sectionner juste les pointes tranchantes qui vous tatouent d'une marque chat-nail gratos presque pour la vie lors de vos débats ludiques à défaut d'être lubriques ! Bon, ça ne sert à rien de rager en long, en large, en travers, maintenant que le mal est fait. Tiens, si j'allais faire un tour au bois pour me calmer ! J'ai la chance d'en avoir un à deux pas de chez mois, j'aime bien m'y promener pour m'aérer l'esprit quand il est engorgé de questions inutiles car ne faisant pas avancer les choses dans ma vie, mais sur lesquelles j'aime bien m'attarder parce qu'elles me procurent l'impression d'avoir des sensations (ou vice-versa ?). Il me revient une phrase de Pessoa, "je ne suis pas sûr d'aimer les gens, mais seulement les sensations qu'ils me procurent", ou quelque chose comme ça (**), cela semble cynique, n'est-ce pas, et pourtant... J'ai si souvent l'étrange impression qu'il en est de même pour moi. Depuis mon enfance, à force de me blinder contre les sentiments, ces émotions peu dignes lorsqu'il faut avant tout garder sa fierté et ne rien laisser transparaître de ce qui pourrait trahir vos faiblesses, en un mot, mettre au placard votre sensiblerie, pour toujours faire face aux dures réalités de notre société sans pitié, qui vous démunit de tout du jour au lendemain jusqu'à votre identité nationale, jusqu'à gommer même vos marques de naissance (non, non, je ne vais pas vous faire le coup de François-René (***), ce pauvre vicomte désargenté), j'avoue qu'il m'arrive parfois de m'interroger sur cette indifférence qui m'habite souvent, comme si j'étais lasse d'avance des fins inéluctables de tout. Le genre humain m'a souvent déçue, j'ai une grande acuité d'avance de ce que sera le comportement des gens que je rencontre, cela de prime abord, même si cela ne m'empêche pas de lier sympathie, amitié, amour, j'agis souvent comme si j'étais toujours extérieure à moi-même, un spectateur de ma propre vie, plus qu'un acteur. C'est un peu étrange… J'imagine toujours la fin des histoires alors qu'elles ont à peine commencé, la mort des gens alors qu'ils sont à peine nés… Dans mon milieu professionnel, on me dit altière, intimidante, voire "bizarre", parce qu'on ne sait rien de moi, de ma vie, alors on m'en invente une à travers le peu que je laisse inévitablement échapper de moi… Et pourtant, j'ai des coups de cœur, de foudre, en amitié comme en amour, pour des gens dont rien ne laisse soupçonner que je pourrais, a priori, avoir une histoire avec eux (c'est comme sur les blogs !!!). Je ne recherche pas la compagnie des gens qui me "ressemblent", qui pensent, qui aiment, qui font la même chose que moi, je trouve même cela très ennuyeux, j'aime le partage au-delà des mots, à travers les silences que laissent les mots… Pourquoi mes blogs sont-ils si bavards alors que, en réalité, j'adore le vide qu'on remplit de rien, ces espaces où le non-temps est roi, où le non-être est de mise, ces paysages où l'on entend voler les insectes, bruisser le feuillage des arbres… Tous ces éléments qui n'ont d'existence que parce qu'ils révèlent mes inquiétudes, ma souffrance, ma difficulté à me frayer un chemin dans ce monde en pleine mutation... Mystère, mystère… Et pourquoi, toujours, remettre à demain encore, ce que je dois faire dès à présent ??? "Procrastination et uchronie", billet écrit il y a bien longtemps, toujours sous le coude pour publication sur "cuisine(s) et dépendance(s), mais ce serait aussi une chronique de la mort annoncée dudit blog, inéluctablement... Encore un petit sursis pour lui, siouplé !
M'enfin, aujourd'hui, j'le jure, ce n'est pas de ma faute, mais celle du véto, si je repousse mes vacances ! je devrais être dans ma Bretagne, où mes plantes doivent mourir de soif, ma nouvelle plomberie toujours pas commandée dans la maison qui doit recevoir mes amis en août ! Ca finit par m'angoisser un peu quand même, de constater que je suis obligée d'être derrière tout le monde pour que les choses se passent efficacement, je n'ai jamais ressenti cela aussi fort qu'en ce moment. Suis-je en train de vieillir ??? Mince alors…
Il faut avouer que, entre le jardinier qui a dégarni tout un massif sans mon accord, exposant ainsi une partie de mon jardin à la vue des randonneurs, avec, pour moi, l'angoisse de me faire piquer mes jardinières ou poteries pendant mon absence, si ce ne sont pas les plantes elles-mêmes (si, si !), le véto qui bousille mon programme en prenant une initiative fort intempestive, le fait que je n'ai pas pris de travail en pensant partir en vacance, ma valse hésitation à fermer certains de mes blogs, tandis que je viens de récupérer mes lecteurs favoris sur celui-ci, mes états d'âme par rapport à ce quart d'heure de célébrité dont tout le monde rêve, paraît-il, à savoir passer à la téloche pour ceci ou cela, quand je relativise beaucoup lorsque je reçois des demandes de reportage (ARTE, ce n'est pas rien, quand même !), de participation à des manifestations locales, des rencontres de blogueurs, etc., je me demande si, outre le fait que tout cela me perturbe beaucoup, je ne me réfugie pas un peu facilement derrière le manque de temps (loisir) pour éviter toute contrainte et me laisser aller à ma paresse habituelle, celle de ne m'occuper des autres que lorsque je peux être totalement disponible, c'est-à-dire dégagée de tout ennui (****) ! Pourtant, je passe du temps avec les personnes que je crois aimer réellement, je leur consacre beaucoup de moi-même lorsque je les invite à dîner, mais je suis toujours réticente lorsqu'il s'agit de passer plus de moments avec eux, par exemple, un séjour de quelques jours me pèse si je n'ai pas mes plages de silence et mon espace vital, c'est pourquoi j'invite peu à Paris pour plusieurs jours, le fait de travailler à domicile ne falicitant pas les choses non plus. Et je ne suis pas faite pour vivre dans un clan, à l'inverse d'Oli qui s'accommode bien de toute situation… Bien que ma famille soit nombreuse, nous avons tous, je crois, été, mes frères et sœurs ainsi que moi-même, très individualistes, en vérité, nous nous connaissons peu... Peut-être pourrais-je expliquer cela par le propre itinéraire de mes parents. Pour ma part, je vis un peu comme eux. Beaucoup de monde à la maison, souvent, mais peu dans mon cœur que j'essaie de préserver de tout débordement, juste pour ne pas m'attacher, par peur de me laisser aller à les aimer trop, avec l'angoisse de les perdre un jour, d'une façon ou d'une autre… Adulte, longtemps, je n'ai pas su pleurer, ayant en mémoire un épisode de ma vie où, adolescente, j'ai eu la faiblesse de fondre en larmes lorsque, interrogée par le prof de latin, je n'ai voulu répondre, ayant d'autres préoccupations en tête… "Mais (Colibri), il ne faut pas pleurer pour ça, il y a des choses plus graves dans la vie !"… Oui mais, elle ne m'avait pas expliqué quelles étaient ces choses plus graves puisqu'elle n'avait pas compris que ce n'était pas pour ma leçon non apprise que je pleurais mais pour quelque chose de beaucoup plus dramatique, pour "ça" ! Ne pas confondre cause, effet et conséquence, et surtout ne pas balancer des sentences aussi lapidaires lorsqu'on n'a ni les tenants ni les aboutissants ne serait-ce que d'un fait ! Depuis lors, je reste impassible devant la mort, même des êtres les plus chers à mon existence. Je me souviens que, le matin de la mort de mon père, lorsque j'ai appris la nouvelle par l'un de mes frères, je n'ai pensé qu'au dîner que je devais assurer le soir même, impossible à décommander dans la mesure où des invités venant de loin (Bruxelles) devaient être présents, déjà arrivés sur Paris, sûrement, pour l'occasion programmée si longtemps à l'avance…
Mes références cinéma ou lecture :
(*) Pierrot le fou, film de Godard
(**) Le livre de l'intranquillité, de Pessoa
(***) Mémoires d'outre-tombe, de Chateaubriand
(***) L'ennui, de Moravia
M'enfin, aujourd'hui, j'le jure, ce n'est pas de ma faute, mais celle du véto, si je repousse mes vacances ! je devrais être dans ma Bretagne, où mes plantes doivent mourir de soif, ma nouvelle plomberie toujours pas commandée dans la maison qui doit recevoir mes amis en août ! Ca finit par m'angoisser un peu quand même, de constater que je suis obligée d'être derrière tout le monde pour que les choses se passent efficacement, je n'ai jamais ressenti cela aussi fort qu'en ce moment. Suis-je en train de vieillir ??? Mince alors…
Il faut avouer que, entre le jardinier qui a dégarni tout un massif sans mon accord, exposant ainsi une partie de mon jardin à la vue des randonneurs, avec, pour moi, l'angoisse de me faire piquer mes jardinières ou poteries pendant mon absence, si ce ne sont pas les plantes elles-mêmes (si, si !), le véto qui bousille mon programme en prenant une initiative fort intempestive, le fait que je n'ai pas pris de travail en pensant partir en vacance, ma valse hésitation à fermer certains de mes blogs, tandis que je viens de récupérer mes lecteurs favoris sur celui-ci, mes états d'âme par rapport à ce quart d'heure de célébrité dont tout le monde rêve, paraît-il, à savoir passer à la téloche pour ceci ou cela, quand je relativise beaucoup lorsque je reçois des demandes de reportage (ARTE, ce n'est pas rien, quand même !), de participation à des manifestations locales, des rencontres de blogueurs, etc., je me demande si, outre le fait que tout cela me perturbe beaucoup, je ne me réfugie pas un peu facilement derrière le manque de temps (loisir) pour éviter toute contrainte et me laisser aller à ma paresse habituelle, celle de ne m'occuper des autres que lorsque je peux être totalement disponible, c'est-à-dire dégagée de tout ennui (****) ! Pourtant, je passe du temps avec les personnes que je crois aimer réellement, je leur consacre beaucoup de moi-même lorsque je les invite à dîner, mais je suis toujours réticente lorsqu'il s'agit de passer plus de moments avec eux, par exemple, un séjour de quelques jours me pèse si je n'ai pas mes plages de silence et mon espace vital, c'est pourquoi j'invite peu à Paris pour plusieurs jours, le fait de travailler à domicile ne falicitant pas les choses non plus. Et je ne suis pas faite pour vivre dans un clan, à l'inverse d'Oli qui s'accommode bien de toute situation… Bien que ma famille soit nombreuse, nous avons tous, je crois, été, mes frères et sœurs ainsi que moi-même, très individualistes, en vérité, nous nous connaissons peu... Peut-être pourrais-je expliquer cela par le propre itinéraire de mes parents. Pour ma part, je vis un peu comme eux. Beaucoup de monde à la maison, souvent, mais peu dans mon cœur que j'essaie de préserver de tout débordement, juste pour ne pas m'attacher, par peur de me laisser aller à les aimer trop, avec l'angoisse de les perdre un jour, d'une façon ou d'une autre… Adulte, longtemps, je n'ai pas su pleurer, ayant en mémoire un épisode de ma vie où, adolescente, j'ai eu la faiblesse de fondre en larmes lorsque, interrogée par le prof de latin, je n'ai voulu répondre, ayant d'autres préoccupations en tête… "Mais (Colibri), il ne faut pas pleurer pour ça, il y a des choses plus graves dans la vie !"… Oui mais, elle ne m'avait pas expliqué quelles étaient ces choses plus graves puisqu'elle n'avait pas compris que ce n'était pas pour ma leçon non apprise que je pleurais mais pour quelque chose de beaucoup plus dramatique, pour "ça" ! Ne pas confondre cause, effet et conséquence, et surtout ne pas balancer des sentences aussi lapidaires lorsqu'on n'a ni les tenants ni les aboutissants ne serait-ce que d'un fait ! Depuis lors, je reste impassible devant la mort, même des êtres les plus chers à mon existence. Je me souviens que, le matin de la mort de mon père, lorsque j'ai appris la nouvelle par l'un de mes frères, je n'ai pensé qu'au dîner que je devais assurer le soir même, impossible à décommander dans la mesure où des invités venant de loin (Bruxelles) devaient être présents, déjà arrivés sur Paris, sûrement, pour l'occasion programmée si longtemps à l'avance…
Pas comme ma promenade au bois, improvisée l'autre jour, où en dépit d'un cruel manque de temps, je me suis laissée tenter par une cueillette de prunes sauvages, elles me tendaient leurs branches chargées de fruits, si généreusement. Un cadeau de la nature, ça ne se refuse pas ! Si vous avez la chance d'avoir des pruniers dans votre jardin ou sauvages dans la nature environnante, j'ai publié mes recettes de gelée et confiture (cliquez ICI).
De saison aussi, mes souhaits de bonnes vacances à tous ceux qui me lisent ici ou là !
NB : ce billet est publié parallèlement sur le blog "cuisine(s) et dépendance(s).Mes références cinéma ou lecture :
(*) Pierrot le fou, film de Godard
(**) Le livre de l'intranquillité, de Pessoa
(***) Mémoires d'outre-tombe, de Chateaubriand
(***) L'ennui, de Moravia
25 commentaires:
Bon...on voue le veto aux gémonies...je comprends et ta colère et ton énervement...mais tu y fais face avec brio en te lançant dans une introspection qui éveille en moi une multitude d'échos...habituée très jeune à museler mes émotions...on m'a souventes fois taxée d'indifférence alors que je suis une plaie ouverte sous un pansement que je tiens fermement collé dessus..mais...la Vie a cependant de bien belles choses à nous offrir comme cette promenade au bois de Vincennes, si je lis bien les jolies étiquettes collées sur des verres remplis de petits bonheurs sucrés...Dois-je comprendre que tu habites Vincennes...si oui..nous sommes donc des citoyennes jumelées depuis un long moment déjà...
Haut le moral...et le coeur...
Danielle
Tes pots de confiture sont une vraie invitation à des matins gourmands, à déguster avec un bon thé, en prenant le temps de lire le journal ! Salut Colibri, et bonnes vacances, enfin, quand les griffes de Chipie auront repoussé !
Tiens toi aussi ton véto est un grand maigre à lunettes, un peu bizarre. J'ai toujours beaucoup de mal à comprendre Ses réactions et son comportement vis à vis de mes petites bestioles me surprend encore aujourd'hui, mais il sait leur parler et les soigner !
J'ai bien aimé la lecture de ton "passe passe le temps, il y en a pour longtemps" ! sentiments et réactions et surtout cette discussion avec toi même, sans vraiment te dévoiler...
Tu me donnes envie avec tes confitures de prunes sauvages, cette aprem' je m'attaque à une marmelade d'abricots, j'ai de beaux fruits, les bocaux ...
Touts les petites photos jointes de la Miss Chipie sont superbes, elle est ravissante sur chacune d'entre elles.
bisous mon petit Colibri
Danielle
Et hop je repasse par là ! ;o)
Avec le temps j'ai appris à me méfier de moi même quand je suis en compagnie, vois tu. Je pose maintenant mes limites, j'explique comment je vis : mes horaires préférés, mon besoin de solitude dans la journée et de ne pas recevoir qqun qui dépendrait de moi 24h sur 24, par ex. Oui, je ne suis pas diplomate mais je sauve ma peau, c'est tout. Je n'ai plus l'étoffe d'un héros.
Ta verve revient de plus belle quand rien ne va plus ! Et je l'ai lue sur ton autre blog !
Bon courage pour tenir le coup jusqu'au départ dans ta Bretagne chérie !
Pauvre petit chat...
Cette année je n'ai pas encore ramasser de prunes sauvages ni de fleurs de sureau...
Bon week-end
il m'est arrivé la même chose avec un siamois adorable prénommé Shere Kahn ! dommage pour ses vacances ...mais ça repousse relativement vite! j'adhère totalement à : Mémoires d'outre-tombe, de Chateaubriand ( les passages sur les landes bretonnes ...ses descriptions des atmosphères! j'adore)
Il me semble, Danielle(AlbumVénitien), que nos écrits se font parfois l'écho de nos sensibilités où je leur trouve quelques accents communs. Souvent tes réflexions à travers Lili m'ont interpellée... Pas étonnant que nous sommes presque "jumelles" alors !!! Non, je n'habite pas Vincennes, mais son bois, que je connais très bien, presque par coeur (ce qui m'a valu d'ailleurs une demande de reportage de ARTE à propos de mon blog "belles, sauvages et plus" consacré en partie à sa végétation comestible...), est limitrophe de ma commune aussi ! En tout cas, tu m'apprends quelque chose, et je vais tout de suite chercher sur la carte Montigny Le Tilleul (je ne connais que Bruxelles. Merci, une fois !!!
A cause de la première image, je me suis dit "tiens, elle va enfin nous faire une recette d'escargots...aux coccinelles!" :p!!
Ah, CitronVert, des escargots, il y en avait plein, mais hypocrite comme je suis, je me suis dis : jamais je ne pourrais les attaper pour les manger, ils sont trop mimi, et c'est interdit de toute façon ! Je m'en tiendrai aux prunes cette année, même pas de salades à mettre dans le panier, tout est grillé !
Gwendoline, François-René, s'il n'en fallait qu'un, ce serait lui !
Moi aussi, Lôlà, avec l'âge, c'est sauve-qui-peut, à commencer par moi-même, ça fait du bien, même si je deviens "cruelle" (sic), je ne m'embarrasse plus de faux-semblants, ça ne fait de bien à personne, de toute façon... La dernière fois qu'une frangine est venue chez moi une semaine, elle en est repartie... pour la vie !!! Enfin, presque... se plaignant qu'il ne fallait pas inviter (elle s'était invitée) si on n'avait pas le temps de s'en occuper !!! Dont acte... Ca fait bien longtemps que je ne l'ai pas revue... Je ne suis pas du tout matérialiste, je suis capable de prêter, de donner beaucoup dans ce domaine, mais, s'agissant de moi, j'ai du mal à dépasser mes limites très égoïstes, je dois me préserver du temps pour rêver, c'est essentiel pour sauver ma peau !
Hélène, oui, oui, viens ici, c'est beaucoup plus sympa, il n'y a plus les méchantes langues ou les pestes qui vont dire du mal de mon blog dans mon dos, comme dans la vie, dis, le genre qui vont fréquenter ta table puis partir avec tes invités bras dessus, bras dessous, en oubliant que c'est toi qui les as présentés ! Ah, le monde des blogs... Bisous.
Enitram, c'est bizarre, le bonheur béat ne m'inspire pas, du coup je dois presque m'inventer des états d'âme pour écrire !!! Finalement, heureusement que j'ai de vraies-fausses souffrances révélées à moi-même par moi-même pour remplir des feuilles blanches, ça m'évite le divan !!!
Nelson, je te soupçonne d'être un tantinet victorien !!!
Ma Dany, merci pour ta patience avec moi et mes délires en tout genre ! Mais, c'est vrai, l'amoureuse de Venise que tu es ne peut pas avoir la notion du temps ! C'est vrai qu'il en faut, pour lire les blogs amis, même si on ne commente pas toujours, ce qui est mon cas, car, dans les faux-semblants dont je parle à Lôla plus haut, je ne veux pas tomber dans le donnant-donnant, non plus... Gros smack à toi et plein de câlins à tes deux poilus !
PS : en fait, Chipie, je m'en occupe très peu, elle est plus collée à Olivier... C'est pourquoi je suis contrariée de ne pouvoir partir, car c'est seulement à la campagne qu'elle est toujours sur mes talons et qu'elle me manifeste plus d'attention... Je l'aime beaucoup, vraiment, mais c'est pas comme avec mon Zeb !
Je n'avais pas vu que les prunes venaient du bois de Vincennes. J'aime bien ce bois-là ... Ça me plaît, l'idée d'une confiture parisienne ... ;o) Un peu comme le miel des ruches de l'Opéra ... Oui, j'aime bien !
Bisous et bonne journée
Hélène
J'espère que depuis que ce billet est publié tu as pu prendre le chemin de ta Bretagne!.....merci pour le petit mot laissé sur mon blog....et pour tes délires que j'aime lire ici ou là bas sur l'autre blog....je suis assez conservatrice, j'ai gardé les 2 dans ma "reading list" comme on dit outre manche..
ici aussi les escargots ont droit d'asile diplomatique
C'est vraiment une honte de profiter d'un soin pour faire une séance de chirurgie esthétique !
Le pire dans l'histoire c'est que Chipie ne sait pas qui est le coupable !
Je me suis régalée à lire tes mots, ta colère, ton introspection, tout comme je trouve très jolis et émouvants les mots du commentaire de Album Vénitien.
Nous, c'est notre petit Maxou qui nous a mis en colère - le pauvre - car lorsque nous avons voulu le ramener avec nous, dans la voiture, le dernier jour de nos vacances, Monsieur s'était fait la malle. Il nous a fallu attendre 3 heures qu'il daigne rentrer... tranquillement avec une copine !
Sinon, je viens de faire moi aussi de la confiture de prunes, mais ce n'était pas des sauvages, elles m'ont été donnée par une amie qui en avait plein son jardin, et elles étaient vraiment extra. Allez, topète comme on dit chez moi (ça veut dire au revoir, à plus tard !) et bonnes vacances si tu es en Bretagne.
Pauvre Chipie ton véto est une âne , non mais !!! couper les griffes d'un chat t'es certaine que ce grand maléfique de surcroit famélique ne se pique pas la rûche ? ou s'enfarine pas un peu le museau ? gratouilles Chipie , il est vrai que cela repousse mais assure tes arrières ...
Les Galopins de Sacha
Bonjour Colibri
J'ai été très impressionnée par ton billet chamboulée c'est certain , il est fou de penser que beaucoup d'entre nous partageons énormément ....
Le temps des confiotes voilà un bon et délicieux moment de bonheur !
Bon et heureux dimanche
A++Sacha
Topète, sur ton blog, Marie-France !
Oui, Hélène, ça en jette, hein, des produits terroirs parisiens ! A deux pas, chez une amie qui habite à Ivry, il y a des vignes qu'une association exploite, elle fait du vin avec, quelques bouteilles qu'il est toujours amusant de déguster ensemble autour d'un bon buffet, au son de la musique que quelques musiciens veulent bien nous dispenser gratos !!! J'aime bien ce genre de manifestation riveraine...
C'est impressionnant, Sacha, de savoir combien, à travers des billets qui semblent assez anodins, cotoyons des personnes qui, même si elles se livrent peu ou avec dérision, partagent beaucoup de notre sensibilité...
Colibri
Merci les Galopins, pour vos conseils, j'ai été très prudente, même si j'ai grimpé sur les toits, comme d'habitude, pour rentrer par la fenêtre, enfin, j'ai dû crier qu'on vienne m'ouvrir, parce que, avec la pluie qui tombait tout le temps, ils ont fermé les vasistas !
A bientôt, mes amis !
CHIPIE
Enregistrer un commentaire