... elle qui en a eu bien peu. Pour l'avoir perdue trop tôt, je n'en ai pas moins gardé le souvenir de ses gestes dans le quotidien, entièrement voués au bien-être de sa famille. J'aime me souvenir d'elle dans ces gestes-là, qui m'ont tant appris, sans mots inutiles, ces mêmes gestes que, parfois, je perpétue pour le bonheur de ceux qui m'entourent. Tout simplement.
Bienvenue chez moi, à vous, explorateurs du net.
Ici tout est souvent improvisé, un peu sens dessus dessous, un peu comme dans mon esprit, ma maison, ma vie, ma devise étant "pas de regrets de ce qui n'a pas été, heureux de ce qui est, et toujours curieux de ce qui sera", et ma seule constante étant le plaisir des mots jusque dans les maux.
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jeudi 15 mars 2012

mémoire d'histoire, de littérature, de cinéma, de famille...

Pierre Schoendoerffer... J'aimais bien ce cinéaste hors sentiers battus, écrivain à ses premières heures, "grand amateur d'Herman Melville, Joseph Conrad ou Jack London, et passionné par la mer et obsédé par un désir tenace, celui de raconter des histoires. Ainsi, hors le goût de l'aventure, son autre passion sera le cinéma..." (pour lire l'article paru hier dans Le Monde sur Pierre Schoendoerffer, cliquer sur le nom).
"La 317ème section" est le premier film de guerre que j'ai vu, pas vraiment un film où on voit la guerre se dérouler, mais plutôt se vivre de l'intérieur de ceux qui la font vainement... Il m'avait marquée même si à l'époque, bien trop jeune, je n'avais pas encore les éléments pour en comprendre l'exacte teneur. Depuis, pourtant,  j'ai une vraie attirance pour les films intimistes sur la guerre. En réalité, je crois que "la 317ème section" m'avait surtout marquée parce que mon père "l'écoutait" (il était devenu aveugle) à la télévision pendant que ma mère essayait d'y entrevoir des paysages de quarante ans de sa vie. Entre deux jeux d'enfants, je venais m'asseoir sur ses genoux et regardais quelques images en m'écriant "Ca se passe dans ton pays, Papa, ça rappelle les histoires que tu racontes à M. Léopold !" (*). C'était leur pays, c'était, c'est mon pays, celui que je ne connais toujours pas encore...
A la mémoire de mes parents
(*) "M. Léopold" comme on l'appelait (j'ignore si c'était son nom ou son prénom, mais connaissant mon père, il ne l'aurait jamais appelé par son prénom), était un de ses subordonnés au Vietnam. Il venait souvent à la maison quand j'étais enfant, parler du pays, des moments vécus ensemble. Parfois, quelques bribes de conversation parvenaient à mes oreilles. Comme tant d'autres bribes avec lesquelles j'essaie de reconstituer la vie de mes parents avant la France...
Pour mémoire aussi, j'adore Melville, London, Conrad, ils figurent tous en bonne place dans ma bibliothèque.